Bien au contraire, il y a eu une préférence myope qui nous a portés à ignorer les conséquences d’une manière de percevoir excessivement spécialisée et à courte vue. Une priorité a été donnée aux effets immédiats d’un traitement, en laissant le reste à la chance. Cette attitude démontre une grave et profonde impasse dans le traitement de la maladie, ce que confirme le manque de théories et de perspectives qui nous permettraient de voir une maladie physique d’une nouvelle manière, différente de l’ancienne. Jusqu’ici, il n’y a eu que des diagnostics partiels comprenant des analyses pathologiques sans perspective thérapeutique autre que symptomatologique. Au contraire, c’est l’individu entier qui doit être considéré à la fois dans sa dynamique vitale à partir d’une perspective psychologique et même spirituelle, même si ces aspects ne peuvent pas être mesurés. L’âme et le corps ne sont pas deux domaines séparés et qui ne communiquent pas, mais deux manifestations d’un même être et également responsables de la santé d’un individu.
Comme l’orthodoxie médicale est fermée a priori à ce concept, le besoin d’un profond renouveau induit des penseurs et des docteurs à adopter des positions alternatives et cela de plus en plus fréquemment. C’est démontré par l’augmentation d’écrits et de témoignages qui ne sont pas en phase avec les diktats de la médecine officielle. Cela arrive particulièrement dans le domaine de l’oncologie, où un profond état de confusion et de résignation est très souvent ressenti. C’est dans ce domaine, en fait, que l’échec de la médecine est le plus flagrant, c’est là que l’approche symptomatologique révèle toutes ses limites, c’est là où les théories médicales finissent dans un nombre infini de culs de sac.